CHASSE ET DYNAMIQUE DES POPULATIONS DE CERFS ET DE SANGLIERS DU DOMAINE DE CHAMBORD

La France, tout comme d’autres pays européens, connait un fort accroissement de ses populations de grands ongulés sauvages. A titre d’exemple, les effectifs de cerfs élaphes en France ont été multipliés par 6,4 et de sangliers de 6,7 en 30 ans. Aujourd’hui, avec la faible densité de leurs prédateurs naturels, la chasse représente le principal outil de régulation de ces populations, mais les chasseurs, de moins en moins nombreux, ne peuvent contrecarrer à eux seuls l’augmentation des effectifs.

L’expansion de ces populations n’est pas sans conséquence sur les milieux naturels et de nombreux dégâts dans les cultures et les massifs forestiers, ou encore des collisions accrues avec les véhicules, sont constatés. Les fortes densités accroissent également le risque de transmissions de maladies. Sans qu’ils en soient nécessairement impactés, les ongulés sauvages peuvent héberger certains agents pathogènes transmissibles au cheptel domestique ou à l’homme et représenter un enjeu sanitaire voire un frein à la commercialisation de la venaison.

De nouvelles techniques de gestion du grand gibier, compatibles avec l’exercice de la chasse comme activité de loisir, sont à définir. Elles reposent avant tout sur une meilleure connaissance du fonctionnement démographique des espèces concernées.

La France, tout comme d’autres pays européens, connait un fort accroissement de ses populations de grands ongulés sauvages. A titre d’exemple, les effectifs de cerfs élaphes en France ont été multipliés par 6,4 et de sangliers de 6,7 en 30 ans. Aujourd’hui, avec la faible densité de leurs prédateurs naturels, la chasse représente le principal outil de régulation de ces populations, mais les chasseurs, de moins en moins nombreux, ne peuvent contrecarrer à eux seuls l’augmentation des effectifs.

L’expansion de ces populations n’est pas sans conséquence sur les milieux naturels et de nombreux dégâts dans les cultures et les massifs forestiers, ou encore des collisions accrues avec les véhicules, sont constatés. Les fortes densités accroissent également le risque de transmissions de maladies. Sans qu’ils en soient nécessairement impactés, les ongulés sauvages peuvent héberger certains agents pathogènes transmissibles au cheptel domestique ou à l’homme et représenter un enjeu sanitaire voire un frein à la commercialisation de la venaison.

De nouvelles techniques de gestion du grand gibier, compatibles avec l’exercice de la chasse comme activité de loisir, sont à définir. Elles reposent avant tout sur une meilleure connaissance du fonctionnement démographique des espèces concernées.

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