Belval, nouveau site expérimental pour la recherche scientifique

Mercredi 16 novembre 2022, l’Institut écologie et environnement (INEE) du CNRS a labellisé sa quinzième « zone atelier ». Il s’agit de la zone atelier environnementale rurale de l’Argonne (ZARG) dans le Grand Est. Avec ses 1050 hectares, le Domaine de Belval, géré par la Fondation François Sommer, fait désormais partie de ce projet scientifique régional, ambitieux et pluridisciplinaire, en tant que site atelier.

Bonne nouvelle pour la recherche environnementale et le Grand Est ! La zone atelier Argonne (ZARG) devient la quinzième zone atelier de l‘INEE du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) en France. Le Domaine de Belval, soit 1050 hectares d’espaces naturels gérés par la Fondation François Sommer, fait partie intégrante de ce projet scientifique ambitieux et constitue un des cinq sites ateliers que compte la ZARG.

Concrètement, la ZARG regroupe plusieurs sites d’observation et de recherche scientifique (sites ateliers) en lien avec la région naturelle de l’Argonne (Grand Est). Près de 3 000 km2 sont concernés au total, entre Ardennes, Marne et Meuse, allant des massifs forestiers aux plaines céréalières en passant par les bocages, la plaine alluviale et les villages ruraux.

Parmi les objectifs de la nouvelle zone atelier, il s’agira notamment de répondre aux questions écologiques majeures suivantes :  

  • Comment soutenir un environnement de qualité en Argonne et valoriser ce système socio-écologique rural et peu peuplé ?
  • Comment la population peut-elle bénéficier de cet environnement de qualité de manière inclusive et respectueuse de la nature et de l’histoire ?
  • Comment la recherche impliquée peut-elle contribuer à un environnement de qualité et faire avancer la transformation de ce territoire vers le développement durable ?
BELVAL-AUTOMNE

La ZARG repose sur un réseau de près de 100 enseignants-chercheurs, chercheurs et personnels d’appui à la recherche rattachés à 24 laboratoires issus de 6 établissements et 3 organismes de recherche nationaux, notamment le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), l’Université de Lorraine (UL), l’Université de Strasbourg (UniStra), l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’alimentation et l’Environnement (INRAe).

Autres partenaires de poids : l’association Argonne Parc Naturel Régional (PNR), Ardennes métropole, les Fédérations départementales des chasseurs des Ardennes et de la Marne, l’Office national des forêts (ONF) et l’Office français de la Biodiversité (OFB).

Quelles sont les actions mises en place grâce à la ZARG ? Quelques exemples ! Des réunions de comités scientifiques pour désigner les projets de recherche de long terme à financer – 20 000 € tous les ans –, mise en place de partenariats divers, journées grand public, journées de formation et d’études, construction de projets de recherche collaboratif d’ampleur impliquant si possible les acteurs du territoire, ou encore restitution de résultats sous forme de colloques et séminaires.

Quelques informations clés...

 

  • Un projet né en 2017.
  • 5 sites : ❶ Domaine de Belval, ❷ Marais de Germont, ❸ Forêt de Signy-l’Abbaye, ❹ Bois de la Gruerie et ❺ Étangs de Belval.
  • 1 renouvellement tous les 5 ans.
  • 3 000 km2 concernés.
  • 10 projets de recherches déjà soutenus financièrement, à hauteur de 5000 € par projet, et 5 envisagés pour l’année 2023.
Les 5 sites ateliers de la Zarg.

Belval, un espace naturel privilégié pour les chercheurs

Pour la Fondation François Sommer, participer à cette ZARG permettra de favoriser la coopération entre universités, étudiants, chercheurs et citoyens. Le domaine de Belval devient en effet un site atelier d’observation avec quatre autres. Ce qui induit prestige national et international, visibilité scientifique, rayonnement, mais aussi participation à des projets à forts enjeux environnementaux et sociétaux.

« Notre apport pour cette zone atelier, est de connaître le domaine de Belval sur le bout des doigts, autant d’un point de vue sylvicole que cynégétique, notamment grâce à nos suivis de faune sauvage », a rappelé David Pierrard, responsable de l’Ecole et du Domaine de Belval.

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